Kanji : l’écriture du japon

Publié le : 02 août 20213 mins de lecture

Le continent du soleil levant est très prisé par les étrangers. De par sa culture, jusqu’aux moindres détails de son quotidien, le Japon apparaît comme étant un pays unique. En effet, même son écriture devient aussi fascinante qu’une énigme. 

Le Kanji, qu’est-ce exactement ?

L’écriture japonaise découle de symboles spécifiques, qui se globalisent en un trio différent d’alphabets. À cela, il y a les Hiragana, les Katakana, ainsi que les Kanji. Ces deux premiers s’utilisent couramment, du fait de leur simplicité d’apprentissage. Contrairement à ceux-là, les Kanji figurent dans une certaine complexité.

Le Kanji provient de la civilisation chinoise. Il a été importé au pays, grâce à des missionnaires japonais, ayant eu la tâche d’étudier cet idéogramme. À la différence des Kanjis chinois, donc, le Kanji du Japon n’a existé que vers le IVe siècle. Venus de la Chine, en passant par la Corée, les Japonais ont ainsi commencé l’art écrit. En réalité, ce pays hors norme vivait au tout début, uniquement de la parole. Nulle écriture n’a encore été répertoriée avant l’introduction des Kanjis. L’évolution a ainsi contraint le gouvernement japonais à apprendre à écrire.

La pratique des Kanjis, une complexité

Il faut savoir que les Kanjis se comptent entre 8 000 et 10 000, dans les dictionnaires. Encore, ils s’utilisent avec d’autres alphabets en compensation, pour que se réalise une réelle prononciation de la langue du Japon. Autrement, le kanji aurait préservé sa nature chinoise. Pour maîtriser, alors, la langue de ce pays, il est indispensable d’acquérir, au moins, l’apprentissage de 2 000 symboles, avec 20 traits, au minimum, qui se différencient les uns des autres.

Parler le japonais est ainsi une chose, et écrire le japonais, une autre. Les étrangers sont facilement désorientés, lorsqu’il s’agit de l’écriture japonaise.

Les kanjis et les étrangers

Entre comprendre, rédiger et utiliser les Kanjis, il y a, aussi, une double manière pour la lecture. La méthode ancienne ON, dérivée de la Chine, soutient une lecture, encore originelle. Elle ne s’associe à aucun autre alphabet et est considérée comme étant le Kanji officiel. La technique japonaise, KUN, par contre, s’applique en association avec les Hiragana. L’une ou l’autre, les Kanjis sont d’une complexité, qui nécessite des études et de l’expérience, pour pouvoir les pratiquer au quotidien.

Ces Kanjis sont essentiels pour pouvoir s’adapter dans la vie japonaise. D’où l’initiative du gouvernement du Japon à imposer la connaissance d’au moins 2 000 Kanjis officiels, pour pouvoir s’adapter dans le quotidien du pays du soleil levant.   

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